samedi 26 janvier 2008

Lust, caution

L'histoire est simple, mais Ang Lee en explore et en exploite toutes les ficelles.

Pour le décor: en Chine sous occupation japonaise, deux jeunes femmes, un partisan de la résistance chinoise qui plaide la cause, un groupe d'étudiants qui s'y associent. Une jeune femme accepte une mission d'espionnage qui l'amène à séduire un bourreau haut placé de la répression politique. Mission qui prend la tournure d'une relation (explicitement) torride dont on finit par se demander par qui elle est emmenée.

On débouche ainsi sur une intrigue plus universelle, celle des liens complexes entre amour et relation charnelle, un jeu de rôle où se mêlent et s'échangent attraction et pouvoir, domination et dépendance. Sur fond de complot politique toujours.

Difficile de traduire l'intensité du film par des mots au-delà de cette esquisse (d'accord avec Madison). Un film en VO chinoise capable de vous absorber tout entier pendant 2h30 ça ne se voit pas tous les jours.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Madi en avait fait une crtique semblable à la tienne, mais, les 2h30 de film me rebutent un peu...

Anonyme a dit…

15 jours après, j'y pense encore...
magnifique, vraiment magnifique

@Mamita : je te promets que c'est largement plus agréable que deux heures de cours avec des ados torturés :-)