mardi 25 mars 2008

Be kind...

Le dernier Gondry, cela fait quelque temps que je l'ai vu et j'avais bien aimé. Un joli hommage au cinéma. Un film fait avec rien, trois bouts de ficelle et une bribe d'histoire qui fournit un début farfelu, mais une sacrée dose d'inventivité. Drôle et rafraichissant! Même si c'est un peu gentil et attendu, parfois. Pour en savoir plus voir , et .


Si vous avez aimé le film vous aimerez le site qui vaut le détour en soi










... faudrait que je me mette à l'autobronzant ...


En passant, les premiers rôles féminins ne sont pas légion!
Pfffff.

lundi 24 mars 2008

Brick Lane, Banglatown, London UK

Au commencement était un roman qui nous plonge dans les quartiers bengalis de Londres, un monde à part, baigné des odeurs de la cuisine traditionnelle et de ces accents si particuliers. Un monde de council flats (les HLM d'outre-Manche) tout gris, ciel de pluie ou pas, auquel seuls les tissus des saris apportent un peu de couleur. Un "bienvenue à banglatown" orne l'entrée du quartier dont les rues ont été rebaptisées en langue locale, comme en témoigne une signalisation que vous et moi ne saurions déchiffrer. Au Royaume-Uni, à sa sortie, la critique saluait Brick Lane de Monica Ali comme un premier roman exceptionnel (voir par exemple l'article du Guardian).

C'est une histoire d'émigration centrée sur la vie d'une femme qui a quitté son village et le Bengladesh à 17 ans pour aller épouser un compatriote plus âgé installé à Londres depuis ses études, et qui y travaille comme petit fonctionnaire (mariage arrangé evidemment). On suit sa découverte d'un pays, d'une ville, d'une vie dont elle ne connaissait rien, pas même la langue. Au-delà du couple, le livre nous plonge progressivement dans le tissu social et le quotidien du quartier bengali, avec ses réseaux, ses combines et ses contraintes. A travers le regard tantôt émerveillé, tantôt interloqué et perplexe de l'héroïne.

Une atmosphère qui n'est pas sans rappeler celle de White Teeth, de Zadie Smith, un autre succès de librairie britannique qui raconte la vie dans les quartiers ethniques, et avec lequel le livre de M. Ali a été souvent comparé. Personnellement, j'ai beaucoup aimé les deux romans.

J'avais reçu le premier d'une amie en guise de cadeau de départ, à l'issue d'une année à Londres, et j'ai acheté le second quand j'y suis retournée quelques années plus tard. Quelques mois où je vivais à proximité immédiate de la fameuse Brick Lane, passée entre temps du statut de rue presque mal famée à celui de repaire arty, bobo et, toujours, touristique (c'est là qu'il faut aller pour manger indien!). Si j'avais les livres sous la main, j'en parlerais volontiers un peu plus en détail, mais ils sont rangés sur une étagère à des centaines de kilomètres... pas très pratique.

Le film adapté de Brick Lane vient de sortir et d'autres ont aimé. Dilemme: y aller ou pas, au risque de briser les images que je m'étais construites en lisant le roman?

Je crois que je vais y aller. La bande annonce m'a l'air assez crédible, elle correspond à mes souvenirs du roman qu'elle ne trahit pas trop, à première vue. Et puis j'aime bien retrouver des lieux et des atmosphères que j'ai connu au quotidien à l'occasion d'un film. Je vous dirais si je ressors convaincue ou déçue!





Brick Lane de Monica Ali est paru en français sous le titre Sept mers et treize rivières (Belfond, 2004 puis poche 10/18, 2006) Critique Evene ici








White Teeth
de Zadie Smith est paru sous le titre Sourires de loup (Gallimard, 2001 puis folio, 2003). C'est un pavé, moins monochrome, plutôt une évocation du multiculturalisme à l'anglaise. Des personnages issus d'univers différents (une famille bengali, une autre juive, une autre jamaïcaine...) s'y côtoient et leurs destins s'entremêlent à la faveur d'une solide amitié entre deux hommes scellée dans les combats de la seconde guerre mondiale. Le genre de roman qui foisonne de petites histoires entremêlées, parfois un peu difficile à lire mais fascinant. Résumé (en anglais) ici

dimanche 23 mars 2008

Bienvenue chez les Ch'tis

En manque d'éclats de rire et d'humeur légère ce weekend, une fois n'est pas coutume, je suis allée voir le dernier blockbuster du box-office: Bienvenue chez les Ch'tis. Plus de 12 millions d'entrées à la veille du long week-end, soit un Français sur 5, quand même! Je n'ai jamais vu ça comme un critère pour choisir un film, mais il faut avouer que c'est sacrément impressionnant.

Et bien c'est un peu caricatural et gentillet par moment, mais au total j'ai bien ri!

Un film simple et drôle construit sur le dépaysement d'un fonctionnaire de la poste du sud de la France muté dans le Nord Pas de Calais en guise de punition (après avoir essayé la fraude pour obtenir un poste sur la Côte d'Azur, sa femme voulant habiter près de la mer). Il se rend donc la mort dans l'âme dans la ville de Bergues en laissant femme et enfant au soleil mais y découvre rapidement un pays chaleureux et accueillant...

Les acteurs (Kad Merad, Dany Boon, Zoé Félix, Anne Marivin, Line Renaud...) collent bien à des rôles qui leur vont à merveille, ils sont extraordinairement complices et attachants. Un joli coup de Dany Boon (à la fois protagoniste et réalisateur) pour rendre hommage à sa terre d'enfance, battage médiatique inclus. J'aime bien l'idée, et il en sort un bon film grand public, original, bien ficelé, avec des personnages attachants et valorisant pour une région dont on parle peu.

Le clivage nord-sud et les stéréotypes associés ont de beaux jours devant eux...

Plus d'infos sur ce film

Le reste c'est sur ChtiNN

Je n'essaie pas d'écrire un bout de billet en chtimi, vous m'excuserez, hein!

jeudi 20 mars 2008

Le (business du) tremplin rock

Hier soir je suis allée à une soirée tremplin rock emergenza qui se tenait dans une boîte pas loin de chez moi. Pas le genre de chose où je traîne régulièrement mes guêtres, mais mon cousin et son petit groupe de lycéens étaient tout fiers de jouer en public. Comme je ne les avais jamais entendus j'étais assez curieuse et les manifestations de soutien étant bienvenues, j'y suis allée volontiers, même au prix d'un billet. En espérant quand même que l'équation sono approximative + groupes qui en sont à leurs débuts balbutiants + premier round ne ferait pas trop mal aux oreilles!

Le principe: 6 ou 7 groupes amateurs et illustres inconnus se succèdent pour des concerts de 25 minutes environ. Le public vote à main levée et les trois groupes qui comptabilisent le plus de voix sont qualifiés pour le round suivant (je me demande si les votes sont véritablement comptabilisés, mais passons!). Au programme, rock, ska, reggae, des gens qui chantent en anglais ou en français, et - aië - un groupe de métal avec des rugissements de lion enragé. Des ados qui se la jouent grand rocker mais aussi quelques bons musiciens.

Côté public, en première partie de soirée surtout, invasion de copains de lycée, petit frère et parents bienveillants se demandant ce qu'ils faisaient là étaient évidemment sureprésentés... Gros déficit de la tranche 25-40 ans dans le public. Bon, il fallait s'y attendre. Il y a un côté "nouvelle star", le jury et la télé en moins! Les groupes programmés en fin de soirée sont plus âgés et plus expérimentés, cela dit.

Au final ce qu'on peut trouver choquant quand même c'est le côté business de la chose: tout le monde peut jouer, à condition de s'inscrire et de payer les frais d'inscription. Pour passer au tour suivant, il faut ramener beaucoup de supporters (puisque c'est le public qui vote), c'est-à-dire vendre autant de billets à 8 euros pièce, ou 15 euros (carrément!) à la caisse du soir. Joli moyen de rentabiliser la salle les mercredi et jeudi pour la boîte qui héberge la soirée. Les tarifs au bar sont à peine inférieurs à ceux des soirées de fin de semaine.

D'un autre côté c'est chouette pour un petit groupe de jeunes de pouvoir jouer sur une scène, avec une vraie sono et des lumières, même basiques, en public, de côtoyer d'autres groupes plus ou moins expérimentés. Sachant qu'il n'est pas jamais facile de trouver un endroit pour jouer devant un public attentif, avec un minimum de moyens techniques, même quand la qualité musicale le justifie. Et que tout cela a toujours un coût.

Voilà, mes chouchous n'ont pas été qualifiés mais ils se débrouillent pas mal et j'ai découvert qu'ils faisaient des chansons assez sympa! Ils se sont fait plaisir, c'est l'essentiel, et ont épaté les copines par la même occasion ;-) De manière assez amusante, tout ça m'a rappelé les péripéties du groupe dans lequel un de mes premiers copains était bassiste, plus de dix ans en arrière...

mardi 11 mars 2008

Mes nuits avec Salvo et Guido

Mais non ce n'est pas ce que vous croyez...

Je suis une lectrice un peu boulimique en ce moment: il y a des semaines ou je ne lis rien et d'autres où je m'enfile deux ou trois bouquins. J'avais envie de reprendre mes polars favoris, acquis au détour d'une foire du livre il y a peu. Le premier m'a menée jusqu'au beau milieu de la nuit et puis j'ai eu envie d'en dévorer un autre immédiatement, attaqué dans le train deux jours plus tard. Je suppose que je me laisse facilement prendre au jeu du suspense... Je me suis remise à lire en italien, et du coup j'ai les mots qui chantent dans la tête.

Jusque là, j'étais surtout une inconditionnelle du Commissaire Montalbano (Salvo), le personnage fétiche d'Andrea Camilleri. Ses romans se passent toujours en Sicile, dans une bourgade imaginaire où le commissaire va démêler ingénieusement des histoires originales faisant intervenir, tour à tour, des trafics en tout genre, des meurtres, des disparitions, parfois liées aux activités clandestines de la mafia.

Camilleri, qui est lui-même sicilien, écrit d'ailleurs dans un mélange d'italien et de sicilien en rendant un bel hommage à sa terre. Ses livres nous plongent dans une atmosphère méridionale évocatrice, on perçoit les saveurs, les couleurs, les odeurs et les accents de la Sicile, ce qui en fait tout le charme. Bref, ces histoires me rappellent un agréable voyage à la découverte de l'île, et j'entends parler sicilien quand je les lis. Les personnages et les intrigues sont bien construits. Franc succès en Italie: la RAI a même diffusé une adaptation télévisée des aventures de Montalbano, interprété avec brio par Luca Zingaretti (dont j'ai été, pour un temps, une spectatrice assidue). C'est dépaysant, prenant, plaisant... et ça détend.


Toujours chez le même petit éditeur (Sellerio, j'adore: joli papier fin, tous petits, à emmener partout!), j'en ai découvert une nouvelle série: les romans de Gianrico Carofiglio, à mi-chemin entre le roman policier et la chronique judiciaire. Il faut dire que l'auteur est à la fois écrivain et juge de profession...

L'action se situe cette fois à Bari, en Calabre. Les histoires mettent en scène un avocat, Guido Guerrieri, qui a une fâcheuse tendance à hériter des cas désespérés en procédure d'appel, ce qui l'amène souvent à effectuer des contre-enquêtes plus ou moins officieuses. Comme dans les romans de Camilleri, on est immergé dans une atmosphère bien définie, avec son jeu de relation sociales, ses lieux clos (le tribunal, la prison, le cabinet d'avocat). On y suit les discussions avec le client, les doutes de l'avocat, son enquête parallèle, l'élaboration minutieuse d'une stratégie de défense pour le procès. Le roman s'achève sur ce moment-là avec une brillante plaidoirie destinée à convaincre la Cour de l'innocence du prévenu. Là encore, c'est dépaysant, intriguant, les personnages sont attachants.

Je les lis en italien mais j'ai vu qu'un certain nombre de ces livres ont été traduits en français, aussi bien ceux de Camilleri (le dernier en date: La lune de papier, Fleuve Noir 2008) que ceux de Carofiglio (Temoin involontaire, Rivages/Noir 2007). A essayer, si vous ne connaissez pas!

jeudi 6 mars 2008

Nostalgie des salles obscures

En allant au cinéma à la Bastille je suis tombée sur une petite expo photo intéressante mais qui m'a rendue toute nostalgique.

"Movie Theaters" - Deux photographes français, Yves Marchand et Romain Meffre sont allés aux Etats-Unis, dans différentes villes, faire le portrait des movie palaces, vestiges de la grande époque des productions hollywoodiennes. Rien à voir avec les multiplexes actuels, ce sont des salles immenses et somptueuses, de véritables théâtres aujourd'hui laissés à l'abandon. Des décors hauts en couleur sur des thèmes variés, des salles à balcons, bref des lieux qui ont une âme, que les photographes ont bien rendue. Ils ont très bien réussi à capturer la mélancolie ambiante: on voit la splendeur passée des décors côtoyer des activités de reconversion pas très attrayantes (marché aux puces, frippes, bric à bric entassé, salle à bingo...). Emouvant, quelque part.

Voir les photos et la description ici et . Une douzaine de clichés grand format.
> Galerie Cédille, 38 rue de Citeaux, 75012 (juste en face de l'Ebauchoir).

Cela m'a rappelé le jour où j'avais pleuré, enfant, quand j'avais appris qu'une magnifique salle de cinéma à deux balcons, celle où j'avais dû voir quelques Walt Disney, allait fermer pour être remplacée par un fast-food du clown Ronald.

(et là vous vous dites: si jeune et déjà militante! mais non, j'avais surtout peur de ne jamais revoir Bambi ;-)


En repassant dans mon ancien quartier j'ai aussi pu voir que Jean-Marie Cavada, le vrai-faux candidat UMP dans le 12ème a établi son QG de campagne juste à coté de mon ancien immeuble... en déménageant j'ai gagné le droit de ne pas le croiser dans la rue.

Into the wild

Puisque je suis de nouveau sur pied et que je me suis remise au travail (ou presque), après deux jours à la maison, c'était bien l'heure de me concéder une petite sortie...

Donc je suis allée voir un film que je voulais voir depuis longtemps, Into the wild.


Pour moi c'est un film profond, porteur de sens (la bande annonce donnait l'idée trompeuse d'un film plus léger). Un film que je n'ai pas envie de commenter ni de décrire longuement. D'une part, parce que tant d'autres en ont déjà parlé et d'autre part parce que je reste pensive et n'ai pas fini d'y réfléchir.

On peut le voir comme un road movie mais c'est surtout l'histoire d'une fuite, d'une quête de l'insaisissable, un voyage initiatique comme le soulignent les chapitres, de la (re)naissance à la sagesse, une parabole peut-être. Une expérience extrême du voyage au bout de soi-même où l'aventure frôle la vie d'ermite. Un si long chemin pour comprendre que le bonheur véritable est celui qui est partagé, que la liberté absolue n'existe pas...

Peut-être que ce film me parle et m'interpelle parce que, sans être aussi extrême évidemment, à un certain moment, l'envie de tout plaquer pour aller mener une autre vie loin de certaines considérations m'a effleuré l'esprit, parce que le besoin de partir loin, seule, je l'ai déjà éprouvé... (et puis je me suis rendue compte que je n'étais ni capable d'aller très loin, ni désireuse d'en faire tant que ça).

Un ami m'expliquait l'autre jour que les oeuvres narratives occidentales dérivent toutes de l'Iliade et de l'Odyssée, c'est à dire qu'elles déclinent soit la conquête (d'un but identifié) soit le voyage. Ce qui paraît-il est un mot de Raymond Queneau, mais peu importe. Au final, c'est assez vrai je trouve.

mardi 4 mars 2008

Du lien social

Je n'ai jamais utilisé intensément les sites de réseaux sociaux mais comme beaucoup j'ai quand même un profil actif sur quelques uns... qui, occasionnellement, sert à quelque chose.

Quelques épisodes qui m'ont particulièrement intriguée ces derniers temps:

- Linkedin me propose spontanément de me relier à des gens que j'ai eu comme élèves il y a quelques années sans que ni eux ni moi n'ayons laissé quelconque indice de nos activités vaguement communes sur le site. Bizarre.
- toujours au même endroit un soi-disant collègue d'études (c'était il y a plus de 10 ans, quand même) qui a vu mon profil détaillé je ne sais pas comment me contacte pour me refiler une offre d'emploi qui me correspond pile. Le nom du type ne me dit rien, sa photo non plus, mais renseignement pris il dit vrai... soit, l'offre ne m'intéresse pas là toute de suite, mais ça pourrait, merci bien!
- mon cousin de 18 ans qui veut être mon ami sur Facebook (euh oui je suis ton amie, mais faudrait pas songer à ressortir les quelques vannes que j'y sert à la table du repas de Noël, hein!)

Petit sondage autour de moi sur le thème: Facebook à quoi ça sert?

- à garder des liens avec ceux qui sont loin (à coup de monstres-vampires ou de tests débiles?)
- à retrouver les anciens copains d'école ou de promo dont on a perdu l'email
- à draguer en douce les filles de son entourage (c'est commode et discret comme approche, me dit-on... surtout, à mon avis, personne n'assistera jamais au refus éventuel, c'est l'avantage!)
- à montrer la bouille de ses nouveaux-nés
- à annoncer sa nouvelle relation avec Carla, euh pardon, XX, ou son prochain mariage (franchement je trouve ça d'un goût, mais passons)

Des liens, oui mais quels liens? là, j'avoue, je reste dubitative!

- récupérer un email perdu, ok. et après? avec combien de personnes renoue-t-on vraiment? il y a-t-il quelque chose au-delà du voyeurisme de base ("qui fait quoi ou avec qui")? Sur mes 50 amis facebook, j'en vois régulièrement 2-3, j'en ai retrouvé 2 en chaire et en os autour d'un verre. Pour ces deux-là, on ne se serait pas retrouvés sans le site. Pour le reste, plus de la moitié vivent ailleurs...

- faire joujou ensemble. Les applications qui servent de joujoux virtuels je sais vous, moi je les trouve aussi barbants les uns que les autres. Comparer vos amis, cherchez qui s'intéresse à vous, les tests de personnalités genre quelle couleur, quel philosophe, quel légume, quel amant êtes-vous, c'est pire que les pires tests des pires magazines féminins! Et je te refile le chien qui poursuit le chat, ou l'ourson, à moins que ce ne soit l'inverse... Non mais c'est fou tout ce temps que les gens ont à perdre. Il y a quand même de meilleurs moyens, non? Sortez de chez vous! Ou au moins, lisez ou écrivez un blog ;)

Mais le pire n'est pas là, il est plutôt dans le trafic de données personnelles. Sachant que toutes ces applications font apparaître les données personnelles dans une nouvelle base pas forcément détenue par Facebook ni tenue par les conditions d'utilisation auxquelles vous avez souscrit initialement, et sert à enrichir l'inventaire méticuleux de vous goûts, intérêts et autres caractéristiques personnelles... je crois que je préfère m'abstenir.

Au risque de passer pour une asociale du monde virtuel? Bon évidemment, on rétorquera que de toute façon Google sait déjà tout sur nous, et que ce n'est qu'un petit moyen sympa de fricoter avec qui l'on veut. En buvant autant de bières virtuelles qu'on veut, indépendamment des limites autorisées par le seuil d'alcoolémie au volant ou l'heure du dernier métro, c'est commode: nul besoin de refuser une tournée! M'étonne que personne n'ait encore eu l'idée des cigarettes virtuelles à s'offrir les uns aux autres et à fumer confortablement au bureau, bien au chaud ;-)

J'ai vaguement l'impression que les connexions de mes contacts s'espacent... comme les miennes... combien de temps on leur donne en haut du hit parade?

Et oui quand je suis malade et coincée chez moi je glandouille sur le net. Il ne fallait pas aller travailler lundi, je le savais, je l'ai payé aujourd'hui! espérons que ça ira mieux demain, sinon je passe chez le médecin.

dimanche 2 mars 2008

Il y a des jours...

... comme ça. Moins il y en a, mieux c'est. Mais là je suis en plein dedans.


Il faut être malade à quel point pour ne pas aller travailler le lundi?

On peut parler pendant des heures avec un bon mal de gorge?

Ce fut un soir où la conversation allait gaiement au point que je n'ai pas remarqué que j'étais assise en plein courant d'air. Résultat, patatras, Tiusha a pris froid.

Pour couronner le tout, une des pompes à eau chaude de l'immeuble est tombée en panne samedi matin. Juste celle qui alimente ma cage d'escalier, évidemment. Le gardien, en homme avisé, nous a prévenu qu'elle pourra être remplacée au plus tôt d'ici lundi soir.

Je voudrais me réveiller en pleine forme et pouvoir prendre une douche chaude!