samedi 31 mai 2008

Marketing électoral et républicain

Je m'en vais fêter la République passer un week-end au soleil en Italie. Deux jours de dolce vita et un rendez-vous professionnel à la clé. Malheureusement je ne suis pas sûre que je trouverai le temps de passer à la plage. Dur.



La créativité de certaines forces politiques m'étonnera toujours. J'ai hésité à reproduire l'affice ci-dessous, je précise s'il est besoin que je le fais uniquement par intérêt pour l'iconographie politique, et non pour faire de la pub à des gens bien peu recommandables - d'ailleurs si je savais comment flouter le logo du parti, je le ferais....

Traduction: "ils ont subi l'immigration, maintenant ils vivent dans les réserves."
Les Indiens d'Amérique ont trouvé là des défenseurs bien insoupçonnés. La comparaison me fait bien rire. La Padanie comme une réserve d'aborigènes. En faisant abstraction de l'idéologie, c'est fort, non?


PS si quelqu'un peut me dire comment flouter le logo en bas à droite en deux temps trois mouvements (bis) --- Merci Madison!!!

mardi 27 mai 2008

New York, photos de Franck Horvat

Une petite porte et un escalier donnant sur une galerie bien cachée dans une cave voûtée, à l'entrée d'un passage pavé, havre de paix à deux pas du brouhaha de la foule et du ronron des moteurs de la place de la Bastille...

New York up and down. New York... c'est vraiment la Venise des photographes! Là ce sont des photos du New York des années 1980 hautes en couleurs et en contrastes. Au début on se demande ce qu'il cherche à montrer, s'il y a une logique particulière dans les choix des prises de vues. Ce sont des clichés pris sur le mode instantanné, avec la volonté de valoriser un maximum l'utilisation de la pellicule couleur, le photographe étant plus coutumier du noir et blanc utilisé dans ses photos de mode (sa première carrière, avec Harper's Bazaar).

Quelques angles de vue bien choisis qui ne sont pas sans rappeler des perspectives de Saul Leiter, même si les personnages sont bien plus présents (et il ne s'en dégage pas forcément la même poésie). Néanmoins un sympathique visage de New York, plein de constrastes, sous le regard d'un photographe attentif à l'équilibre des couleurs. Pour ceux/celles qui n'ont pas le temps de voyager dans l'immédiat, c'est rafraîchissant et c'est déjà beaucoup. Un joli espace que cette galerie, et c'était pas loin même sous la pluie...

(c) Frank Horvat
© Franck Horvat

Cela m'a permis de découvrir un photographe inconnu au bataillon, les archives d'une carrière partagée entre mode, reportage et quelques recherches personnelles sont sur son site. Il y a aussi un aperçu de ce que pouvait être un tour du monde de photographe il y a 40 ans (spécial dédicace!)

Sinon j'ai un peu de mal à écrire et à vous suivre en ce moment parce que non seulement c'est pas les activités qui manquent, mais en plus j'ai l'avant-bras souffreteux... Le Doc a dit "arrêtez l'ordinateur", donc - bien sagement - j'écoute à moitié en essayant de limiter la fréquentation du couple clavier-souris au minimum vital, pardon, au strict nécessaire... les risques insoupçonnés du métiers...

> Galerie La Maison-près Bastille, 12 rue Darval 75011

mercredi 21 mai 2008

Souvenir d'un été studieux en Italie

"C'est une nuit de conte, ami lecteur, une de ces nuits qui ne peuvent guère survenir que dans notre jeunesse. Le ciel était si étoilé, le ciel était si clair que lorsque vous leviez les yeux vers lui vous ne pouviez, sans même le vouloir, que vous demander: Est-il possible que, sous un ciel pareil, vivent toutes sortes de gens méchants et capricieux? (...) Dès le matin, je m'étais senti rongé par une sorte de trouble surprenant. Il me sembla soudain que moi, le solitaire, ils m'abandonnaient tous, oui, tous se détournaient de moi. Ici, certes, chacun est en droit de poser une question: qui sont-ils donc, ces "tous"? parce que voici huit ans que j'habite à Petersbourg et que je n'ai su m'y faire presque aucune relation. Mais qu'ai-je à faire de ces relations? Je connais déjà tout Petersbourg; voilà pourquoi j'eus l'impression qu'ils m'abandonnaient tous quand Petersbourg, comme un seul homme, se leva tout entier pour gagner brusquement ses maisons de campagne. Je fus pris de frayeur à l'idée de rester seul, et j'errai dans la ville, trois jours durant, dans un trouble profond, sans rien comprendre à ce qui m'arrivait. Allais-je sur le Nevski, allais-je au Jardin, errais-je le long des quais - aucun de ces visages que j'avais coutume de retrouver au même endroit, à telle heure, toute l'année. Ils ne me connaissent pas, bien sûr, mais moi, je les connais. Je les connais de près; j'ai presque fait l'étude de leurs expressions - je les admire quand ils sont gais, je me sens triste quand ils s'embrument. Je suis devenu presque un ami du petit vieux que je rencontre, chaque jour que Dieu fait, à une heure précise, sur la Fontanka. Une expression fort grave, méditative; il grommelle toujours dans sa barbe et agite le bras gauche, tout en tenant dans la main droite une longue canne noueuse à pommeau doré. Même, il m'a remarqué, et je crois que nos âmes se répondent. Si, par exemple, je ne venais pas, à l'heure précise, à cet endroit de la Fontanka, je suis persuadé qu'il se sentirait triste."

F. Dostoïevski, Les nuits blanches.


J'ai lu ces mots et je m'y revois parfaitement.
Pourtant il s'agit de la première page d'un court roman russe.
Troublant.

Etes-vous déjà tombé sur une page de roman qui évoque très précisément une situation vécue, des émotions éprouvées, décrite avec des mots qui auraient pu être les vôtres mais que vous auriez été incapable de trouver? C'est une impression assez étrange, d'autant plus que le contexte n'a rien à voir, à des milliers de kilomètres et près d'un siècle et demi d'écart.

Du coup je suis restée bloquée sur la première page depuis plusieurs jours...

samedi 17 mai 2008

Homme de Rodin en son jardin


Jardin du musée Rodin, un dimanche ensoleillé de mai

A visiter ce soir à la lampe-torche, paraît-il! - s'armer d'une lampe mais aussi d'une grande patience, donc ;-)


La main de Dieu, Auguste Rodin, recto et verso. Un homme et une femme enlacés issus d'un morceau de marbre brut, le tout tenant dans une grande main discrète qu'on découvre à l'arrière de la sculpture. Elle est judicieusement placée devant un grand miroir.

vendredi 16 mai 2008

Camille Claudel chez Rodin

Le week-end dernier profitant d'une paire de visiteurs qui m'incitent à explorer quelques coins de Paris où je ne mets pas souvent les pieds, je suis allée voir l'exposition Camille Claudel, femme sculpteur contre son époque, dont la vie a mêlé passion et tragédie (à ce sujet un épisode de 2000 ans d'histoire sur France Inter, à écouter ici)

L'exposition est petite car la carrière de Camille Claudel fut brève: une fois internée, elle ne fera plus rien. On peut y admirer plusieurs scupltures d'exception, un certain nombre de bustes et d'autres petites créations mêlant bronze et pierre (onyx). Quelques unes lui ont été réattribuées récemment. On mesure comment elle jouait avec les différentes matières, avec une grande dextérité et une persévérance qui la conduisait à retravailler plusieurs fois le même sujet. Plusieurs modèles de La Valse, le bel élan des valseurs figé dans la pierre, une grande sensualité qui fit scandale au point qu'on demandât à l'artiste de draper les corps nus d'un voile... Une manière de sculpter ou de modeler qui traduit à la perfection l'élan des mouvements, l'équilibre des corps en mouvement, la marque du temps sur les corps aussi (Clotho, l'Âge Mur). Un buste éblouissant de la Petite Châtelaine, visage à la blancheur et à la pureté éclatante. J'aime beaucoup aussi Les Causeuses, dans un autre genre, quatre femmes nues qui papotent assises sur un banc. Ses sculptures les plus abouties racontent une véritable histoire. Il est des artistes qui nous captivent à la fois par leur la production et leur vécu. Envie de revoir le film-biographie avec Isabelle Adjani dans le rôle-titre...

Et puis c'est aussi l'occasion de voir les oeuvres de Rodin, son maître et bien plus, pour rapprocher, comparer, chercher à déceler comment l'un se nourrit de l'autre et vice-versa. Les oeuvres sont exposées à la fois dans l'hôtel Biron et dans le parc qui l'entoure, pour les plus grandes pièces comme par exemple la Porte de l'Enfer qui foisonne de personnages entremêlés. Le jardin est un havre de paix, ombragé, bien agréable par un temps estival.

Hommage spécial au musée Rodin, je vous raconte quand même la pagaille à l'entrée... Ou comment faire la queue pendant plus d'une heure avec un billet coupe-file! Déjà, le fait que la queue "sans billet" semble avancer plus vite que la file "avec billet", bizarre. Nous étions à l'heure, mais entrons bien au-delà de l'horaire prévu, trois queues successives à faire avant de pouvoir enfin accéder à la fameuse exposition qui ne compte que trois salles.

Quand, remis de ces émotions, on peut enfin profiter des sculptures, on réalise que le personnel paniqué devant une foule devenue râleuse, indignée et menaçante à force (tous ceux ayant eu le malheur de réserver un billet pour dimanche à 11h), nous a fait entrer par la sortie, donc il faut remonter le parcours à l'envers.

Organisation nullissime au musée Rodin, je tiens quand même à le dire! J'ai du mal à croire que l'un des musées les plus visités de Paris ait autant de mal à gérer les foules. Je les soupçonne fortement de vendre plus de 200 billets pour une tranche horaire donnée, alors que l'espace de l'exposition est limité à 120 personnes... c'est la seule explication logique que je vois, en tout cas. Remarquez, la stratégie n'est pas dénuée d'intérêt à partir du moment où quelques abrutis ont décidé d'évaluer la performance de la Ministre de la Culture au nombre d'entrée dans les musées...

vendredi 9 mai 2008

la fête de l'Europe au ciné

à Paris mais aussi à Rome, Madrid, Lyon, Strasbourg et Bruxelles

une belle initiative avec pas mal de films inédits... pour ceux qui ont le temps aujourd'hui... (moi pas, dommage)


Ah mais pourquoi programmer 27 films en une seule journée???

Films allemands jusqu'au 13 mai, cela dit.

détails ici
tous les films à Paris (pdf)

mercredi 7 mai 2008

Education civique à l'usage de tous














dessins Leah/ Bike in the city



Lorsqu’on se trouve à vélo dans une voie de bus ou une piste cyclable et que, à une intersection, on souhaite continuer tout droit alors que la voiture située à gauche souhaite, elle, tourner à droite, qui de la voiture ou du vélo a la priorité ?


Réponse : l’usager le plus à droite de la route est toujours prioritaire. Dans cette situation, le cycliste a donc la priorité sur la voiture, ce qui n’empêche pas de faire attention.

[en pratique: le plus souvent le cycliste est contraint de freiner en urgence en voyant débouler un véhicule de derrière lui; rappelons que le cycliste n'a ni yeux derrière la tête ni rétro. situation potentiellement pas mal dangereuse]


Quand une piste cyclable coupe une rue, qui est prioritaire ?

Dans le cas où il n’y aurait pas de feux de signalisation, c’est la règle de la priorité à droite qui s’applique. La piste cyclable constitue une file de circulation à part entière.


Si un piéton traverse une piste cyclable, qui doit s’arrêter ?

L’usager le plus faible est toujours considéré comme prioritaire. Face à un piéton, le cycliste doit donc s’arrêter.

[= le cycliste s'arrête. Mais bon, si on s'arrête devant les piétons qui traversent au rouge, après c'est nous qui devons passer au rouge sinon on en sort pas! donc là, je passe et je râle... ]



Dans le cas d’une piste cyclable à double sens, peut-on rouler à gauche ?

Vous pouvez doubler par la voie de gauche, mais sinon devez rester sur votre droite. Dans le cas d’une piste cyclable à sens unique, il est interdit de la remonter à contresens. Vous encourez une amende.

Existe-t-il une limitation de vitesse sur les pistes cyclables ?

Non, même si les cyclistes sont invités à respecter une vitesse de croisière raisonnable [et une bonne nouvelle quand même!]. A noter également que dans les zones piétonnes, si les cyclistes sont tolérés ils doivent rouler au pas.


Moi j'dirais comme ça que des révisions plus fréquentes des freins des vélibs par M'sieur Decaux ça serait aussi bien utile pour tout le monde...


PS: Rappel du code de la route issu du blog Paris Velib

dimanche 4 mai 2008

Les Parisiens, le photographe et l'Occupation

Je suis allée voir cette exposition dont le tout-Paris a tant parlé, débattu, discuté le bien-fondé, ou défendu l'existence, et dont on a même retiré les affiches. Au passage, "les" Parisiens sont devenus "des" Parisiens pour marquer un peu plus de distance avec cette représentation d'un quotidien trop banal dans une époque qui l'était beaucoup moins.

André Zucca, dont, personnellement, les photos et le regard m'intéressent plus que la biographie, même s'il faut garder ces éléments à l'esprit, y compris ce qu'il a fait avant (si on faisait passer la bio avant les contenus, il y a beaucoup de livres qu'on ne lirait plus...), était un photographe de reportage, de presse et de guerre, avant d'oeuvrer dans Paris occupé. Porteur d'une vision sélective, puisqu'il travaillait en l'occurrence pour l'occupant nazi.

Que montrent ces images? Des lieux connus qu'on se surprend à reconnaître quasiment identiques à ce qu'il sont aujourd'hui. Des scènes presque bon enfant, des théâtres et des cinémas avec spectacle à l'affiche, des gens dans les rues qui se déplacent, à vélo, surtout, se promènent ou achètent ce qui se vend. Des terrasses de café, celles-là mêmes qui existent encore aujourd'hui. Des soldats allemands, des enseignes allemandes, des affiches de propagande allemande sur les murs. Des jeunes filles maquillées et souriantes, des femmes à chapeau, ou portant des chaussures à semelle de bois. Pas une seule étoile jaune identifiable sur 270 clichés, aucun grafiti d'opposition au nazisme.

Des Parisiens qui se divertissent... Une vision tronquée, donc, mais néanmoins réaliste dans sa partialité. Zucca montre la vie parisienne qui plaît à l'occupant, assurément, mais il ne l'a ni mise en scène ni inventée. Son regard n'est pas dénué d'intérêt. Il y a quelques belles photos; ce sont des documents qui ne prétendent pas plus à l'exhaustivité que tout autre cliché. L'impression de vide qui domine certains clichés, la rareté des véhicules restent évocatrices et rappellent qu'il y a quelque chose qui cloche cette alégresse de printemps. La propagande, le rationnement apparaissent sur d'autres, pour peu qu'on y prête un peu attention.

Alors, polémique justifiée ou pas? On en retrouve les traces dans le livre d'or, qui mérite qu'on s'arrête pour le feuilleter. L'accrochage et la présentation de l'exposition n'ont pas été pensés de la meilleure manière qui soit. Evidemment, présenter ces images brutes sans éléments de contexte relèverait de la provocation: nous sommes dans un pays qui a encore du mal à digérer certaines période de son histoire, rappelons-le. Provocation d'autant plus que l'exposition se tient dans un lieu où les historiens sont loin d'être absents, la bibliothèque historique de la ville de Paris. Des commentaires ont donc été ajouté ici et là.

On peut s'amuser de certaines précisions précautionneuses, justement: "aucune de ces photographies couleur n'est parue dans Signal" [la feuille de propagande nazi pour laquelle travaillait le photographe pendant ces années-là] et puis, quelques mètres plus loin, "André Zucca utilisait le nouveau film Agfacolor mais il emportait toujours ses deux boîtiers, la Rolleiflex grand format avec le film traditionnel noir et blanc et le Leica avec la pellicule Agfa... les prises de vue noir et blanc et couleur sont quasiment les mêmes, il a pris soin de doubler ses clichés en prenant une photo couleur et une photo noir et blanc au même endroit, parfois à moins d'une minute d'intervalle" (je cite de mémoire, mais en substance, le propos est celui-là) Donc oui, les photographies couleur de l'exposition ne sont pas parues dans une publication nazi. Ce sont les noirs et blancs qu'il fournissait à Signal. Il n'est pas dit, par contre, que les doublons noir et blanc n'ont pas été publiées (ce qui ne prouve pas non plus qu'elles l'ont été, certes). Cela illustre un certain embarras, pour le moins! Mais est-ce vraiment important?

Est-il indécent de montrer ce Paris paisible qui somme toute semble continuer à se divertir au moment où, on le sait bien aujourd'hui, on le soupçonnait déjà à l'époque, d'autres étaient exterminés vers les camps, fusillés ou torturés dans des prisons? L'indécence n'est pas seulement du côté du photographe.

Au final, indépendamment de tout cela, je trouve qu'il n'est pas mauvais de montrer qu'on peut vivre normalement, presque comme si de rien n'était, sous l'occupation d'un des pires régimes de l'histoire. Que l'apparente tranquillité capturée par le photographe peut être trompeuse. Que les images sont celles que le photographe choisit de montrer, et ne représentent qu'une réalité tronquée. C'est valable pour les images de tous les pays du monde.

Cette exposition a une raison d'être. Avec l'encadrement approprié et un espace de débat sur l'utilisation des images (à force de polémique, on y est arrivé), quitte à déranger ceux qui ont vécu ces temps noirs, pour faire réfléchir ceux qui n'en ont pas le souvenir. Le plus dérangeant serait quand même de présenter ces photos comme les premiers clichés de Paris sur pellicule couleur...

vendredi 2 mai 2008

Face à face

- Oui j'étais convoqué hier, mais je suis là aujourd'hui. Non il n'y a pas de raison.

- J'étais convoqué hier, je viens vous dire aujourd'hui que je vais aller passer une autre épreuve, donc je voudrais passer demain

- J'ai pas eu le temps de réviser: j'ai eu de gros problèmes de famille ces trois derniers jours

- Ah nooooon, je n'aime pas ce sujet. Je peux changer?

- Ben j'étais passionné par l'autre partie du cours, je l'ai bien étudiée alors je n'avais plus le temps de travailler celle sur laquelle vous m'avez interrogé.

- Bon, il faut dire aussi que le cours était vague et peu précis sur cette question que vous me posez...

- Je ne pouvais pas venir hier à l'heure où j'étais convoqué alors je viens aujourd'hui. Oui, je sais, il faudrait prévenir: d'ailleurs j'ai prévenu toutes les personnes concernées. Sauf vous.

- Non je ne pouvais pas venir à l'horaire prévu, je travaille, moi.

- Oui mais si vous saviez combien d'examens je dois passer cette semaine!


On ne s'imagine pas tous les problèmes de famille, de santé, de travail, d'employeur, d'emploi du temps, de stylo qui ne marche pas de la jeunesse d'aujourd'hui...