samedi 26 janvier 2008

Lust, caution

L'histoire est simple, mais Ang Lee en explore et en exploite toutes les ficelles.

Pour le décor: en Chine sous occupation japonaise, deux jeunes femmes, un partisan de la résistance chinoise qui plaide la cause, un groupe d'étudiants qui s'y associent. Une jeune femme accepte une mission d'espionnage qui l'amène à séduire un bourreau haut placé de la répression politique. Mission qui prend la tournure d'une relation (explicitement) torride dont on finit par se demander par qui elle est emmenée.

On débouche ainsi sur une intrigue plus universelle, celle des liens complexes entre amour et relation charnelle, un jeu de rôle où se mêlent et s'échangent attraction et pouvoir, domination et dépendance. Sur fond de complot politique toujours.

Difficile de traduire l'intensité du film par des mots au-delà de cette esquisse (d'accord avec Madison). Un film en VO chinoise capable de vous absorber tout entier pendant 2h30 ça ne se voit pas tous les jours.

vendredi 25 janvier 2008

Champagne et mortadelle

Qui a dit que le Sénat était plein de rigides conservateurs pas drôles?

La séance d'hier soir à Rome. Score final: 161 à 156. Prodi, c'est fini.



Bilan de la soirée: une chute, un pays sans gouvernement, un évanoui sorti sur un brancard (un sénateur du centre droit qui a voté pour le gouvernement contre les ordres de son parti), quelques éclaboussures et un sacré bordel. Il s'en est fallu de peu pour qu'on n'ait pas à y ajouter des blessés...

La déconfiture de l'ennemi ça se fête. L'opposition (que des gens bien, rappelez-vous...) en fait péter le spumante et se mange goulûment la mortadelle (la spécialité de Bologne, la ville de Prodi). Le président de séance tente vainement de leur rappeler qu'on est pas à la taverne du coin...

Bon, la dernière fois que le gouvernement Prodi était mort, il est ressucité... mais les choses se présentaient quand même un peu mieux.

mercredi 23 janvier 2008

Invitation pour qui?

Y'a des trucs que j'adore recevoir...

L'objet du message précisait INVITATION en majuscule et tout. Je me dis chic, un cadeau, rien entendu sur ce spectacle de danse, mais si c'est gratuit allons peut-être faire un tour!

J'ouvre le message et là patatra...

Déjà, c'est le second jour du spectacle et ça ressemble fort à du remplissage. Bon, il faut ce qu'il faut pour démarrer, soyons indulgents.

Je veux bien que 2 soit la norme, que la société soit souvent organisée autour du couple.

Mais là non!

Me promettre un cadeau à moi, et me dire que pour en bénéficier il faut que j'aille recruter dans la file de la caisse, ou que je passe 5 coups de fil pour trouver l'ami(e) libre ce soir-là, c'est à dire demain, et qui voudra payer son billet pour un spectacle dont pas grand-monde n'a encore parlé?! Et l'ami(e) qui va m'en vouloir ensuite si le spectacle est pas top. Franchement, non non non.

Carrément nulle la communication du Centre Pompidou. Du racolage de première, oui. Le tarif réduit j'y ai droit de toute façon avec mon pass, en plus.


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INVITATION

Pour vous remercier d'être un nouvel adhérent du Centre Pompidou, nous avons le plaisir de vous convier au spectacle :

ABOUT YOU
SYLVAIN PRUNENEC


Le jeudi 24 janvier 2008, 20h30, Grande salle, Niveau -1

A titre de bienvenue, vous bénéficiez d'une place gratuite pour une place achetée (au tarif réduit de 10 euros au lieu de 14 euros)

Pour plus d'informations sur le spectacle, consultez notre site Internet www.centrepompidou.fr/spectacles

Le nombre de places est limité. Aussi, confirmez votre venue, seulement si vous êtes sûr(e) de venir, en cliquant....

samedi 19 janvier 2008

On recrute!

En vue de la croissance de ses activités, Parisretoursimple recherche activement:

- Bonne âme motorisée
- Amateur de jeu de construction (suédois souhaité)
- Conducteur d'engin à quatre roues vide ou chargé
- Dompteur de diable
- Décorateur d'intérieur (h/f)
- Brancheur de cuisinière à gaz

Les bonnes volontés devront être disponibles la seconde semaine de février.

Les heureux élus auront droit à une double ration de dessert.
Toutes les aimables candidatures seront examinées.

(ne répondez pas tous en même temps, hein!)

Mmmmmm

Déjeuner du samedi entre frangines à l'Ebauchoir, on n'en attendait pas tant au-delà des retrouvailles: n'empêche qu'on s'est vraiment régalées!

Décor de bistrot, on mange sur des tables sans nappe, ambiance colorée, service jeune et aimable. Avec une cuisine inventive et bien rôdée digne d'un vrai bon restaurant! Une bonne surprise en somme. On est entrées séduites par la carte en passant devant, un peu au hasard, et on n'a pas été déçues. Une demi fenêtre tapissée de recommandations de guides divers et variés a aussi pesé sur le choix, admettons.

Au menu des gourmandes:

Oeufs pochés, purée truffée et sauce aux morilles
Soupe de favouilles et rouille
***
Espadon au lait de coco et citron vert
Côte de veau sauce aux morilles
***
Et deux vacherins glacés framboise - chocolat blanc en dessert.

Les entrées: deux oeufs joliment pochés, belle combinaison de saveurs; la soupe de favouilles (crabes) est peut-être la petite faiblesse parmi les entrées: bonne et légère, mais qui ne se distingue pas vraiment d'une soupe de poisson classique. L'espadon: cuisson rosé impeccable, association très bien vue et bien équilibrée, sauce mousseuse excellente. La côte de veau: viande très tendre, cuisson impeccable, plus classique mais tout aussi bon. Quantités bien vues, on est rassasié sans abus.

Quelques habitués dans la salle, toujours un bon signe. Nous étions assises au fond non loin de la cuisine et de l'arrivée des plats, du coup on a tout vu défiler toute la carte, entrées, plats et dessert, autant d'assiettes jolies et apétissantes. De quoi avoir envie d'y retourner à la prochaine occasion!

> L'Ebauchoir, 43-45 rue de Citeaux, 75012 (à deux pas du marché de la place d'Aligre et de la rue du Faubourg Saint-Antoine). Menu entrée, plat et dessert à 25 euros. Menu à 13 euros au déjeuner en semaine, changeant tous les jours. Plus d'infoet . (photos et même des recettes sur le blog)

vendredi 18 janvier 2008

Schtroumpfons tous en choeur!

Les petits bonshommes bleus qui vivent dans les champignons à pois se portent bien. Nom d'un Schlumpf, Smurf, Puffo, Smerf! Il paraît que c'est leur anniversaire, 50 ans en 2008.

un extrait au hasard:

- Docteur ! S’il vous plaît !
- Que se schtroumpfe-t-il cher ami ?
- Voyez-vous, le soir quand j’ai dîné, je schtroumpfe une espèce de démangeaison ici, ça me schtroumpfe ou plutôt ça me gratouille !
- Attention ! Ne nous schtroumpfons pas ! Est-ce que ça te schtroumpfe ou est-ce que ça te gratouille ?
- Eh bien, ça me gratouille ! Mais ça me schtroumpfe aussi un petit peu !
- Est-ce que ça ne te gratouille pas davantage quand tu as schtroumpfé un gratin à la salsepareille ?
- Je n’en schtroumpfe jamais, mais il me semble que si j’en schtroumpfais, effectivement ça me gratouillerait plus !
- Ce n’est pas bien grave, je dirai à la Schtroumpfette de te schtroumpfer une petite potion et tout reschtroumpfera dans l’ordre !

Avec le recul, moi je me demande: la Schtroumpfette elle schtroumpfait pour tous?


Sans compter les tourments infligés aux linguistes par le langage Schtroumpf [Wikipedia]:

“Les Schtroumpfs ont un langage particulier avec des différences selon qu'ils habitent au nord ou au sud du village (où la place de l'emploi du mot "schtroumpf" comme verbe ou substantif change, particulièrement dans les mots composés (voir Schtroumpf vert et vert Schtroumpf).

La langue schtroumpf est vraiment des plus simple : il suffit de remplacer les substantifs par le mot "schtroumpf", en l'accordant éventuellement en genre et en nombre ; les verbes sont remplacés par le verbe "schtroumpfer". Il est possible d'appliquer la même règle aux adverbes, mais généralement les adjectifs restent conformes à la langue d'édition de l'album. Ainsi, un dragon qui crache du feu pourra se dire un schtroumpf qui schtroumpfe du schtroumpf, mais il est rare qu'un Schtroumpf remplace à la fois le verbe et le substantif dans une même phrase par le mot "schtroumpf".

Un faux débat a divisé les linguistes dans les années 1970 pour déterminer s'il fallait dire un schtroumpfe-bouchon ou un tire-bouschtroumpf. Ce problème divisant les Schtroumpfs est au cœur de l'intrigue de l'album Schtroumpf vert et vert Schtroumpf (qui est aussi une satire sur les débats entre francophones et néerlandophones de Belgique). Il est résolu par le Grand Schtroumpf qui leur demande finalement de ne plus employer de mots composés. Les deux versions sont donc erronées : on doit tout simplement dire un schtroumpf, ou à défaut un schtroumpfe-schtroumpf. Le Schtroumpf à lunettes propose quant à lui "l'objet qui débouche les bouteilles", ce qui n'est pas cohérent avec le langage Schtroumpf.”

Et puis tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les Schtroumpfs (le reste: pourquoi ils sont bleus, comment ils se reproduisent…) expliqué SCIEN-TI-FI-QUE-MENT c’est .

Heureusement qu'y a des gens qui font des études dans ce pays!

(allez, c'était l'édition du vendredi...)

mercredi 16 janvier 2008

Soldes, rêveries et projets...

C'est les soldes il paraît. Je suis bien partie pour passer mon tour. Déjà, j'ai presque vidé les caisses avant la fin décembre (les salaires versés le 20 du mois, au final: bof!) et en plus j'ai perdu ma carte de crédit. Je l'ai bêtement oubliée dans une station vélib' après m'être énervée contre la machine qui débitait mon compte en banque sans créditer mon compte vélo. Pas très malin: c'est moi qui ai perdu au jeu. J'attends le nouveau bout de plastique.

J'ai quand même eu envie de faire un peu les magasins ces derniers jours alors je suis allée pêcher des idées d'ameublement et d'équipement ici et là.

Histoire de savoir où aller quand l'heure sera venue de personnaliser mon nouveau chez-moi, un plaisir que je ne me suis pas fait depuis pas mal de temps. Histoire de rêvasser un peu.

Histoire de chercher un peu plus loin qu'IKEA peut-être? Encore que, avec IKEA c'est facile de déménager à l'international: on revend ses meubles d'un côté et puis on les rachète de l'autre, si on veut les mêmes, on les retrouve tous pareils à 200 ou 5000km, si on veut une autre couleur ou une autre forme, pas de problème! En tout cas une chose est sûre: quand on est tout seul la différence coûte moins cher que le déménagement. Le seul hic c'est qu'on est bon pour les remonter.

J'ai traîné un peu dans le coin du Faubourg Saint-Antoine et le long de la rue de Rivoli et qu'y ai-je trouvé...

- un truc que je cherchais depuis la nuit des temps: des étagères taillées pour les livres de poches, moins de 20cm d'espace entre les planches et de profondeur. Elles sont en pin massif, on peut les peindre. Beaucoup plus adaptées que les Billy d'IKEA, pas chères et bien pratiques pour des tas de choses, mais pas pour les livres de poches: il y a plein de place perdue. > Décobois, 42 rue Faidherbe, 75011

- Nouvelle vaisselle pour colorer le quotidien? Vu quelques séries sympas en solde chez 13 à Table. Le magasin vous offre le 13ème couvert si vous en achetez 12. Je me demande si ça marche comme argument de vente, il vaut mieux ne pas être superstitieux... Pas tout-à-fait convaincue, je n'ai rien acheté. Finalement c'était le blanc qui me plaisait le plus, ça j'ai déjà. On verra d'abord ce qu'il reste dans les cartons. Il y avait aussi des assiettes aux couleurs vives et gaies en soldes chez BHV. > 13 à Table, 34 Rue de Rivoli.

- je suis retournée chez Home Trotter. Là-bas j'achèterai presque tout! Jolis petits meubles, tables basses, dessus de lit, coussins, vaisselle. Pour les meubles, ils ont leur propre usine de fabrication et utilisent des bois exotiques importés. Ahlala, il y a un canapé qui me plaît vraiment beaucoup mais il ne rentre ni dans le budget, ni dans l'appartement (ça tombe bien, hein!)... Y retourner dans 10 ans quand mon salaire aura doublé... (on peut toujours rêver) > Home Trotter, 13 rue Daval, 75011 (et aussi dans le 6è et le 17è)

- pour l'inspiration j'ai fait un petit tour chez Maison coloniale, histoire de voir un autre décor. Aucune intention d'y acheter quoi que soit (le vendeur l'a compris très vite) mais parfois cela donne des idées... j'ai vu une bibliothèque très chouette, laquée blanc et bois, 2 colonnes d' étagères simples masquées par une façade coulissante plus design. Très chouette. Pour dans 20 ans, quand mon salaire aura triplé! (on peut encore rêver)

- dans un tout autre genre, les cuisines rouges, c'est chouette... vu en passant chez Conforama, ne me demandez pas pourquoi, mais je voyais ça très bien sur le carrelage jaune citron de la cuisine. En plus ils avaient une table en verre d'un très joli rouge pour aller avec. Bon, on va commencer par le nécessaire et l'essentiel, ce sera déjà un bon début...

Toutes ces questions sur lesquelles il va falloir se décider... IKEA ou pas IKEA (vite vu!), vrai lit ou faux vrai lit, en bas ou en haut, bureau devant la fenêtre ou contre le mur, cuisine électrique ou cuisine à gaz, frigo avec ou sans congélateur, machine à laver qui s'ouvre par le haut ou par devant (franchement, j'ai du mal à comprendre comment le prix d'une machine aussi basique peut osciller entre 200 et plus de 1000 euros)... pfff on n'en sort pas! Il faut être deux pour pouvoir affronter toutes ces décisions!

dimanche 13 janvier 2008

Life before the net

Moi qui use (et abuse) d'internet depuis une bonne dizaine d'années, je me demande parfois ce que serait ma vie sans notre outil de communication préféré...

Que serait la vie des nomades qui comme moi se sont balladés d'un pays à l'autre, changeant de vie, d'amis, de connaissances à plusieurs reprises mais s'entêtant tout de même à garder le contact avec quelques personnes tout au long du périple? Que serait le retour à Paris sans la possibilité de reprendre facilement contact avec les amis perdus de vue depuis 5 ans par le biais du mail?

Au minimum, entre 20 et 30 ans tout le monde déménage une paire de fois, même en restant dans la même ville... Le téléphone portable d'abord, mais surtout l'email nous donnent un point de contact fixe (pour qui cherche à nous contacter), mais que l'on peut emmmener partout avec nous, au gré des changements de situation professionnelle, personnelle et géographique. Et qui permet de rester facilement en contact avec des amis ou les proches qui vivent ailleurs. Même depuis l'autre bout du monde, même depuis un bateau au beau milieu de l'océan.

Sans parler des sites de réseaux sociaux soit disant à la pointe des technologies internet, de Facebook en passe de devenir le trombi universel de toute une génération, qui permet si on le souhaite de mettre à jour tous nos changements de situation en temps réel, y compris l'humeur du jour! Certains utilisent leur blog spécifiquement pour donner des nouvelles à ceux qui sont loin.

Sans parler de l'accélération des transports et des billets d'avion à bas prix qui autorisent plus facilement les visites aux amis d'ailleurs.

Et avant comment vivait-on ces bouleversements, ces changements de lieu de vie?

On bougeait moins, peut-être, mais il y a toujours eu des personnes qui bougeaient.
Il était beaucoup plus difficile de suivre les parcours individuels sauf à rester en contact étroit.

On recommençait à zéro dans chaque nouvelle ville sans se retourner sur les amis laissés ailleurs?
On vivait très bien en étant moins entouré de relations superficielles et/ou à distance?
On avait beaucoup moins d'amis?
On écrivait de vraies lettres au lieu des emails d'aujourd'hui, mais à part cela, pas de différence?

jeudi 10 janvier 2008

it's a free world (au goût amer)

Une jeune femme licenciée par un patron licencieux, qui monte sa propre agence de recrutement de travailleurs étrangers. Quelques séquences plus loin, une héroïne ambivalente qui oscille entre un rôle de mère courage qui se bat et celui de vendeuse d'esclave qui gagne sa vie sur le dos des plus désespérés. Quand je lis certains synopsis sur le net, je trouve qu'ils sont très softs, stratégie de promotion peut-être. Le film est dur et vous laisse l'estomac crispé, comme presque tous les films de Loach.

Ce qu'il nous montre ici ce sont les pratiques des agences de recrutement de travailleurs candidats à l'immigration en Europe de l'est. Et au Royaume-Uni, pour ceux qui sont déjà arrivés.

Le côté légal de la chose (de l'argent versé par les candidats, personnel en tailleur, enseigne très pro, bien que cela se passe dans une salle de classe) et le côté illégal de la chose (une sombre arrière-cour, des camions qui emmènent des gens travailler à la journée, des salaires impayés).

Les attentes des migrants, travailler. Les attentes des patrons d'usine ("des gens sans papiers, tu les tiens, ils ont peur, alors ils bossent, eux!"), ceux qui ne paient pas, les accidents du travail évoqués en arrière-plan. Et une jeune femme aux repères brouillés persuadée d'aider tout le monde en mettant en relation les uns et les autres.

Là où il réussi un coup de maître* c'est en montrant toute la naïveté et l'ambiguïté du personnage. Elle est elle-même dans une situation difficile et prise dans des enjeux qui la dépassent totalement: le sort des sans-papiers, la difficulté de créer et d'enregistrer officiellement son entreprise quand on part de rien, les règles sur l'emploi des étrangers. Inhumaine parfois, si humaine à d'autres moments. Elle fait ça pour avoir enfin une situation, face au jugement des autres, pour son fils, pour survivre. Et elle s'y perd ou peu s'en faut, en en faisant trop en quelque sorte. Victime du capitalisme sauvage ou condamnable?


Spécial avant-ciné: nous nous sommes précipitées sous le préau, non pas parce qu'il pleuvait... plutôt au Préau, l'estomac dans les talons. Un petit café sympathique aux airs de salle de classe de l'école communale. Le menu sur cahier d'écolier et des salades qui vont du CP au CM2, la carte du relief de la France au mur. Typiquement l'endroit où (ne pas) emmener ses amis profs quand ils sont en vacances, quoi!

Accueillies par un monsieur jovial dont le club de gym a fait faillite, disait son tee-shirt mettant en valeur un embonpoint plus tout à fait naissant. Plat du jour complet, poulet tandoori, aubergines et riz, ma foi très bon. Le tout pour 12,50€, bon marché aussi pour le soir. 18 Boulevard Richard Lenoir, 75011


*Sans parler d'avoir déniché UN acteur polonais au physique attachant ;-)

mercredi 9 janvier 2008

un nouveau toit pour 2008

Aujourd'hui j'ai signé pour un nouveau logis!

Après les files d'attentes devant des portes fermées, après les visites avec 30 autres personnes de lieux qui peuvent en contenir à peine la moitié (et encore, sans bouger les bras), après les épreuves d'entretien d'embauche, toujours aussi gratifiantes... il faut être fonctionnaire disait ma grand-mère, elle n'avait peut-être pas tout à fait tort...

J'ai quand même fini par mettre la main sur quelque chose qui ressemblait à peu près à ce que je cherchais.

Il est chouette, clair, sans problème en apparence et pile dans le coin où je voulais. Contente et soulagée.

Une manière de sortir un petit peu de l'atmosphère de provisoire des derniers mois où je n'étais pas vraiment chez moi. J'ai hâte d'y être installée mais avant il faudra déménager, ça me fatigue rien que d'y penser...

jeudi 3 janvier 2008

Lendemain de fêtes

Hier j'ai tenté de renouer avec les bonnes habitudes après les excès des fêtes: le footing au bois de Vincennes.

Enfin, quand je dis au bois, c'est pas que je vais me perdre dans la forêt, comprenons nous bien, hein! En fait ça fait à peine trois mois que j'essaie de courir un peu régulièrement, c'est pas mal pour déstresser, bouger et se vider la tête de temps en temps. Et pis ça donne la pêche, une fois qu'on s'y est mis. Cela dit, deux petits tours du lac, et puis s'en va, en général ça me suffit pour quelques jours... Le parcours est sympa, pas de goudron, presque du bon air, et ça permet de voir de la verdure plutôt que des voitures.

Ambiance assez rigolote ce 2 janvier, pour Paris: on aurait dit la promenade dominicale au village. Des promeneurs partout, beaucoup plus que d'habitude, à croire que "faire de l'exercice" était inscrit au tableau des bonnes résolutions de tous! Le soleil devait y être pour quelque chose. Promeneurs de chiens, promeneurs d'enfants et de bébés ("allez viens on va voir les canards!"), promeneurs de personnes âgées...

Et tout ce beau monde de bonne humeur, sourire aux lèvres! Le soleil, je vous dit... Les gens se saluaient les uns les autres, se présentaient leurs voeux, qui s'adonnait à l'exercice du bilan de l'année 2007, curieusement souvent coloré politique (maintenant je peux vous dire quels sont les promeneurs de chien qui votent à droite ou à gauche, attention...). J'avais jamais eu l'impression qu'il y avait tellement d'habitués à part les joggers. Question d'horaires, peut-être.

mercredi 2 janvier 2008

XXY

Encore vu et apprécié un très bon film. Un film argentin de Lucia Puenzo, à peine sorti.

Sujet délicatissime, l'adolescence difficile, la puberté, la découverte de la sexualité d'une jeune hermaphrodite. Excellemment traité et interprété. Belle photo centrée sur les visages et l'intensité des expressions.

C'est l'histoire d'Alex, 15 ans, qui se cherche une identité et un rôle de femme et/ou d'homme dans un corps ambivalent. Ses parents ont choisi l'exil en Uruguay pour fuir une médicalisation excessive de leur enfant, et l'ont élevée comme une fille. Mais l'adolescence amène son lot de problèmes et les regards auxquels il faut faire face se font plus insistants. Encore plus au contact des garçons de son âge et d'un couple de visiteurs. Les parents désemparés sont émouvants d'amour et de compréhension. Le père en particulier, qui réagit en scientifique rationnel jusqu'à ce qu'il se prenne l'évidence en pleine face. Le tout sur fond de grandes plages sauvages, de paysages vert, sable et bleu et de suivi des tortues marines.

C'est subtil, pensé avec intelligence et d'une grande finesse. Jamais voyeur ni brutal, au contraire, centré sur les sentiments, l'identité trouble, et le vécu de la protagoniste. Inès Efron, l'actrice du rôle titre excelle dans son interprétation de la masculinité / féminité ambivalente. Elle est tantôt un garçon dans un corps de fille, tantôt une fille dans un corps de garçon. Incontestablement un gros travail sur le corps et l'expression derrière.

mardi 1 janvier 2008

Ah les bonnes résolutions

Vous ne savez pas où donner de la tête en ce début d’année?


Le générateur interactif de bonnes résolutions vous fixe les priorités… (merci MC pour le lien)

J’vous livre les miennes brutes, sans sélection ni édulcoration:

1. Lui indiquer instantanément comment manger dans l’espace
2. S’entraîner malicieusement pour jongler sur une chaise
3. Continuer naïvement à jouer au restaurant
4. Lui proposer symboliquement de jouer pendant des heures
5. Lui souffler instantanément de le lui faire au nouvel an
6. Parvenir inespérément à me donner en avion
7. Essayer absolument de partager faute de mieux
8. Tâcher passionément de s’aimer pendant des heures

Pff... Tout un programme!
Un peu tendancieux ce générateur, quand même… ou plein de messages codés?
En tout cas, pour l'énigmatique n°5, je peux déjà avouer que j’ai dû renoncer pour le nouvel an 2008. Et pour la 6, faudra pas compter sur moi non plus!

Maintenant je demande le générateur d’horoscope : ))

C'est que je ne voudrais pas rater le Lui avec qui j’irais manger dans l’espace et jouer pendant des heures!

Meilleurs voeux pour 2008!