jeudi 31 juillet 2008

Les kilomètres à pied... ça r'pose!

Aussi.

Voilà, c'est parti!

Je quitte Paris demain pour un enchaînement de retrouvailles et de vacances.

J'espère que ça se passera mieux que ;-)

Ne comptez pas sur moi avant la fin août.

Prenez des vacances si vous pouvez, du bon temps chez vous sinon!

A la prochaine...

mardi 29 juillet 2008

Dix ans (dix ans?)

Le nouveau principe du tag étant d'y répondre si et, tant qu'à faire, quand ça nous chante, je reprends celui-là vu chez MC et M. et que je trouve divertissant, surtout quand je me revois dix ans en arrière jour pour jour.

Que faisiez-vous il y a 10 ans ?


Eté 1998 ou mon dernier été en France jusqu'à... cette année. Fin de deuxième année de fac, première année à habiter toute seule, j'avais déjà bien profité de cette indépendance. L'été fut plus morose: stage où je m'ennuyais ferme, il faisait chaud, les amis étaient partis, je me suis dis plus jamais. Je lisais Belle du Seigneur de Cohen et j'avais l'impression d'en croiser certains personnages en live. Pendant ce temps mon "amoureux" de l'époque découvrait Moscou sur fond de crise financière (j'étais presque morte de jalousie parce que voulais y aller aussi, on correspondait par fax quand nos chefs avaient le dos tourné, je me rappelle...). Bon, il s'est avéré qu'il découvrait surtout l'âme russe, et en particulier les jolies filles qui peuvent l'incarner, d'un peu trop près (ça je ne l'ai su que plus tard!). Je commençais déjà à avoir des fourmis dans les jambes et je préparais en dilettante ma première expatriation à Dublin. C'est là que je suis devenue une enfant du programme Erasmus... je caricature à peine...

5 choses faites ou à faire aujourd'hui :

- pfff, ce que j'ai pas fait hier déjà...
- aller boire un café
- se dégourdir les méninges ailleurs que devant l'écran, et les jambes, tiens aussi
- sourire aux gens croisés dans la rue
- trouver une chambre en Corse

5 plats que j'aime/déteste :

j'aime plein de choses et je suis gourmande... alors, comme ça me vient:

- l'insalata di mare à l'italienne: poulpe, calamars, fruits de mer, fenouil, persil, arrosé de citron et d'un filet d'huile d'olive
- la bistecca alla fiorentina, une épaisse côte de boeuf grillée, quasiment crue au milieu
- le risotto aux asperges vertes
- la tarte flambée cuite au feu de bois
- le poulet à l'orange et à la menthe, recette maison

je pourrais sans difficulté ajouter un certain nombre de plats de pâtes...

on soustrait: les rognons, les tripes, et les huîtres (non merci)

5 endroits où j'ai vécu :

- j'ai grandi et fêté mes 20 ans dans une ville de l'est de la France, la logique aurait peut-être voulu que je "monte" à Paris direct mais...
- j'ai cherché mon chemin dans plusieurs capitales européennes, à l'ouest, au nord, à l'est (bizarre je n'avais pas l'impression de m'être perdue en route pourtant...)
- ensuite j'ai mis le cap au sud et j'ai goûté la douceur italienne. J'ai failli ne pas m'en remettre et j'ai vraiment songé à y rester... mais finalement non. (non?)
- et puis je suis arrivée à Paris il y a presque un an. Je m'en étonne encore aujourd'hui mais je m'y sens plutôt bien.
- dans le train aussi, pas mal ces derniers mois...

5 choses que je ferais si j'étais riche :

bon, ça dépend riche combien d'abord, non?

- j'arrêterais d'enrichir mon propriétaire: je chercherais un appartement où je pourrais aisément entasser plein de livres
- je prendrais des vacances plus souvent, et je ferais quelques voyages lointains et exotiques
- j'irais nager avec les tortues aux Galapagos ;-)
- j'achèterais une villa en Toscane au milieu des oliviers, même vieille et délabrée, assez grande pour y inviter tous les bons amis, et tant qu'à faire un petit pied-à-terre à Rome (j'vous ai dit, ça dépend riche combien...)
- je travaillerais toujours mais je pourrais me permettre de prendre le temps de passer la journée entière à faire autre chose quand ça me chante

Dans 10 ans, je serai :

- amou-heu-reuse à plein temps et au quotidien, je partagerai ma vie, ma chambre à coucher et quelques autres petites ou grandes choses avec quelqu'un qui me voudra (aussi) du bien, et possibly nous mettrons gaiement le couvert pour 3 ou 4, en ajoutant une chaise haute, une assiette et une cuillère en plastique...
- contente de me lever le matin
- en vacances deux fois par an
- toujours aussi curieuse

cerise sur le gâteau: je n'aurais plus mon bureau à côté de mon lit et j'aurais dans la même ville que moi des amis que je connais depuis plus de 5 ans...

voilà c'était l'édition midsummer et spéciale curieux, je ne me livrerai pas souvent à l'exercice je vous préviens

samedi 26 juillet 2008

Portaits dansés à la maison des métallos

Assurément hors catégorie, donc pas commode à restituer, mais à voir absolument!

Ce n'est pas une exposition, ce n'est pas une installation vidéo, ce n'est pas un spectacle de danse, ce n'est pas une enquête, c'est tout à la fois... Un "parcours vidéo-chorégraphique" (site du projet) qui nous amène à porter notre attention sur la gestuelle du quotidien, à en saisir les nuances aux quatre coins du monde, avant de nous projeter dans une séquence de danse où les chorégraphies reprennent ces même thèmes. Emerveillée, captivée, j'ai adoré. Je trouve le projet génial!


Philippe Jamet, chorégraphe et vidéaste, a silloné avec sa caméra un certain nombre de pays aux quatre coins du monde. Avec une belle volonté de partir à la rencontre des populations et de les faire parler d'eux. Et il le fait de manière admirable. Une magnifique expérience humaine, sans aucun doute. Mais en plus, il en a ramené des portraits vidéo épatants. Aussi bien pris individuellement que dans leur juxtaposition. Et comme si cela ne suffisait pas, il en a fait un mini-spectacle de danse avec sa compagnie.

Il part donc à la rencontre des habitants du Burkina Faso, du Brésil, de New York et de Marrakech, du Japon, et de citoyens des 27 pays européens à Paris. Dans chaque ville il s'entretient de manière approfondie avec ceux dont il fait le portait en une séquence vidéo de 3 minutes. Pour cela, un questionnaire précis, sert de trame à chaque séquence et de fil conducteur pour l'ensemble. Cela nous fait progressivement pénétrer dans l'intimité de leur parcours de vie: on part de leur ville, de leur maison, puis on s'intéresse à leur corps, pour en arriver enfin à des choses plus personnelles et intimes sur le thème de la rencontre amoureuse, du bonheur et du malheur, de la peur, de l'espoir. Pour ces derniers thèmes, Jamet leur demande d'associer la description gestuelle à ce qu'ils expriment par des mots. Au total, cela donne une multitude de portaits vidéos juxtaposés où l'on retrouvera systématiquement ces élements, fondements universels de l'être humain, dans plein de contextes différents.

Pourquoi c'est génial? D'abord parce qu'il laisse les gens se raconter assez spontanémént, mais sans pour autant que cela tourne au reality-show ou au documentaire interminable et lassant. Le schéma des portraits se répète rigoureusement ce qui permet de les relier l'un à l'autre. Parce que ces petites questions simples donnent une foule d'indices sur les individus dont on brosse ainsi le portait. Parce que c'est une ode à l'humanité qui démontre que par-delà les cultures, les océans et les continents les expériences fondamentales restent vécues de manière singulièrement similaire. L'humanité n'est qu'une. Parce que malgré cela, c'est extrêment intéressant de voir les petites variations que l'on retrouve dans le rapport au corps, à l'environnement, et aux événements de la vie quand on passe de l'Afrique à New York, ou du Brésil au Japon... Où l'on constate étonnamment que presque tous s'endorment du même côté droit, que certains ont plus peur des hommes, d'autres de la nature ou du surnaturel, que la place de l'homme dans le paysage n'est pas la même pour tous, que la pudeur est plus ou moins ancrée...

Mais la démarche ne s'arrête pas là. Le montage reprend ensuite les séquences gestuelles de chacun des portaits pour en faire un tableau chorégraphique, composite et interculturel, des émotions abordées. Enfin, ces thèmes sont réinterprétées par des improvisations chorégraphiques, dansées en solo juste devant vous. C'est toujours époustouflant de suivre les corps en mouvement des danseurs d'aussi près.

Chaque expérience du parcours est unique, il faut se contenter d'une partie des séquences vidéo sur chaque pays, pas besoin et surtout pas le temps de tout regarder (il y en a pour 6h au total). N'empêche qu'en sortant on se dit qu'on reviendrait bien voir le reste, quand même.

A voir sans détour!

Même un soir où vous auriez envie de vous vautrez sur des coussins devant la télé: ça aussi, c'est prévu...

C'est jusqu'au 3 août, toutes les infos ici (dans le cadre de Paris quartier d'été). Vous en entendrez sûrement parler par ailleurs.

EDIT: Quelques extraits vidéo à voir sur le site de Philippe Demard (installations > portraits dansés > tour du monde)

> Maison des Métallos, 94 rue Jean-Pierre Timbaud - 75011 Paris.

jeudi 24 juillet 2008

L'usine et la fée... du déjeuner

Je reprends ma petite série sur les déjeuners hors les murs pour couper les journées de travail à domicile. Voici la saison été et mes derniers bon plans déjeuners du coin. Cela me servira d'aide-mémoire par la même occasion...

Je rappelle que les contraintes sont: menu équilibré, dépense totale moins de 15 €, convivialité, rapidité, pas trop loin!

> L'usine de Charonne 1 rue d'Avron, 75020 (croisement avec le boulevard de Charonne, à deux pas de la place de la Nation)

Terrasse pas trop bruyante et abritée, au coin de rue sur un large trottoir. Salle intérieure fraîche en été. Le décor vous met dans l'ambiance pause de midi à l'usine, mais la cuisine est meilleure qu'à la cantine! Service réactif, jeune et aimable. Deux ou trois "gamelles" du jour proposées dont un plat végétarien, tous assez originaux (espadon, feuilleté de chèvre, verrine de saumon fumé-fromage blanc-tomates, belle salade verte en accompagnement). Jusqu'à présent, le plat du jour m'a toujours fait envie, donc je n'ai jamais exploré la carte, hormis les desserts. Les nems au chocolat sont fabuleux, mais à garder pour le jour où le moral est dans les chaussettes! Salades consistantes et apétissantes aux noms empreints de lutte des classes: les ingrédients nobles de la "salade du patron" la distinguent de ceux plus communs de la "salade de l'ouvrier", celle du syndicaliste se plaçant entre les deux... Plat du jour 11-12€, salades autour de 9-10€. (et bon café!).

> La fée verte 108, Rue de la Roquette, 75011 (près de la place Léon Blum)

Plat du jour autour de 12 euros. Ambiance bistro, décor un peu rétro, service sympa. Salades soignées (feuilles bien lavées, tomates pelées etc) et un peu plus originales qu'ailleurs. Bon café et wifi. Il parait qu'on peut y boire de l'absinthe et que c'est de là que viendrait le nom (inutile de préciser que je n'ai pas testé au déjeuner!). Pour le soir, réserver si on veut une table.

> Le bar à thé 9, rue Antoine Vollon, 75012 (face au square Trousseau, métro Ledru-Rollin)

Une petite adresse qui pourrait sembler estudiantine et anodine sauf que sur l'heure de midi la petite terrasse est envahie par les vendeuses ou les clientes des boutiques de la rue du Faubourg Saint-Antoine et des alentours. Les habituées, c'est toujours bon signe! Petit bémol pour les assiettes en plastique... ce n'est pas un restaurant non plus, et l'apparence ne trompe pas là-dessus. Je ne sais pas exactement ce qu'ils font sur place (la plupart des plats principaux je pense) ou non, mais qu'importe, c'est bon, équilibré, bon marché. Plats du jour du type tartes chaudes variées, lasagnes, ou autre. Salades, desserts et soupes pré-emballées. Self-service. Divers menus pour manger sur place un repas complet à moins de 10€. Bon choix de thé (il fut un temps on avait droit à un verre de thé chaud ou froid avec un menu, je crois qu'ils ont malheureusement arrêté cela). Magazines à disposition. Dommage, accueil un peu froid parfois, mais on s'y fait. Par contre, penser à prendre le café ailleurs...

> Traiteur Renault ("Goûtez l'Ardèche") • 251 boulevard Voltaire, 75011 (près de la place de la Nation)

Plats à emporter, variés, bons et pas chers. Petit rendez-vous des gens qui travaillent dans le coin et font attention à ce qu'ils mangent sans vouloir excéder le prix d'un ticket restaurant. Belles salades pour tous les goûts, fraîches, vendues au poids, crudités, légumes verts. Deux ou trois plats chauds de viande ou plus rarement poisson, accompagnés de pommes de terre, pâtes, épinards, lentilles ou au choix parmi ce qui précède. 4 à 6 euros le plat. Le couple qui tient la boutique est aimable et serviable. Petite adresse précieuse à avoir près de chez soi!

> Traiteur libanaismarché du boulevard de Charonne, les mercredis et samedis jusqu'à 13h environ.

Le père et le fils (je suppose), gentils comme tout, proposent leurs délicieux pains libanais fourrés au fromage, à la viande, au légumes (de mémoire 2,50 à 4€). Taboulé vert à emporter, humus etc. Un tout petit stand, ils ne font que de la vente ambulante. "C'est bien assez de travail pour nous, vous savez, méfiez-vous de ceux qui ont aussi un restaurant, parce qu'ils viendront recycler les produits qu'ils n'ont pas vendus sur le marché", m'a-t-il dit quand j'ai demandé s'ils avaient aussi pignon sur rue quelque part. Et c'est vrai que c'est frais et bon, d'ailleurs leur petit stock s'épuise vite.

J'ai quelques autres adresses en lice et à tester...

lundi 14 juillet 2008

Ça se corse!


Comme certains d'entre vous l'avaient deviné suite à mon précédent post, je m'apprête à aller crapahuter sur les crêtes des montagnes corses et le GR 20. En août. Depuis que j'ai goûté à la Corse il y a quelques années, je rêvais d'y retourner!

Pour la partie rando, tout est organisé puisque je suis (un peu lâchement, diraient les puristes) passée par une agence locale qui se charge d'organiser les nuitées et les repas. Je pars toute seule faute d'amis amateurs de rando et/ou disponibles au même moment, et je ne me sentais pas trop de me lancer là-dedans ni en solo, ni avec des inconnus sur un sentier difficile et exigeant. Du coup j'ai opté pour le "prêt-à-marcher", ce qui me semblait la meilleure solution. Jamais testé la formule auparavant, j'espère que la compagnie sera agréable! (et la moyenne d'âge pas trop élevée, hum...)

Ne pas pouvoir réserver les refuges à l'avance, je trouve ça passablement casse-pieds et ça incite trop à courir sur les chemins pour mon goût. Là au moins, le gîte et le couvert sont assurés et je n'aurais pas à m'en soucier. Il faut dire aussi que la dernière fois que j'ai emmené un groupe de personnes que je connaissais peu dans des montagnes comparables, quelqu'un est reparti en hélico... Depuis, si je dois partir avec des gens dont je ne connais pas l'expérience ou les capacités, je préfère de loin que quelqu'un d'autre soit en charge!

Donc nous y voilà à commencer à faire l'inventaire du matériel à emmener dans un sac-qui-pèse-pas-plus-de-10kg. J'ai - j'ai pas - j'ai, mais pas sous la main - trop lourd, à remplacer - pas indispensable...

Reste aussi à organiser le départ d'un point et le retour d'un autre, et quelques bricoles.

Pour les quelques journées de farniente à la plage bien méritées qui devraient suivre, par contre c'est un peu la cata... pas moyen de trouver une chambre d'hôtel aux alentours de Calvi où nous arriverons par le GR. Bon, c'est le weekend du 15 août ça n'aide pas. Et ça tend à être hors de prix.

Quelqu'un a un cousin ou une vieille tante qui loue des chambres dans le coin???

Le blog est déjà un peu en vacances, ma vie parisienne étant à peu près aussi aussi trépidante que celle d'un ours en hibernation en ce moment, ceci explique cela. Je suis quand même plus affairée qu'un ours en hibernation, n'empêche...

EDIT: la photo du haut montre les Aiguilles de Bavella depuis le col. Pas sûr que j'y repasserai cette année.

mardi 1 juillet 2008

Vive(ment) les vacances!

Malgré toutes les péripéties de la semaine dernière, j'ai quand même trouvé moyen de faire une chose sympa: réserver mes vacances au mois d'août!

Un indice...




Une grosse envie de bouger après un mois de juillet qui s'annonce encore intense en travail.