mercredi 5 novembre 2008

American dream




A la fois émouvant et épatant.
Par son humilité surtout.
La force tranquille.



Même si je ne crois pas que tout va changer du jour au lendemain...

Qu'il est doux le vent du changement et de l'espoir. Il est encore possible de gagner une élection sans construire sa campagne sur les craintes collectives, la peur de l'autre et du monde au-delà de nos plates-bandes. Et rien que cela, c'est rassurant. La politique, il faut y croire pour la faire.

(ça pourrait être un message subliminal aux chercheurs de programmes qui se battent dans une arrière-cour, quelque part en France... j'dis ça, j'dis rien)

Discours à mettre en rapport, si la curiosité vous y pousse, avec la jouissance du nain que nous avons en guise d'équivalent, un soir de mai 2006. Souvenez-vous, celui qui raconta qu'il rêvait de ce jour depuis tout petit. Et qui commence toutes ses phrases par "je". D'un paternalisme... et en plus ça s'achève par "aux armes citoyens". Je ne vous l'impose pas, mais si vous voulez aller voir, c'est là.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

J'ai regardé ils ne sont pas dans mon arrière-cour, mais alors... où sont-ils encore passés ??? :/

M.

tiusha a dit…

euh, pour clarifier: je parlais bien des chercheurs de programme politique... ou de changement (c'est selon)

il paraît qu'ils sont partis dans l'est!

http://fr.wikipedia.org/wiki/Congrès_de_Reims

Anonyme a dit…

Ce qui me surprend, c'est cet engouement des américains et la façon dont ils vivent cette élection : d'ici, on a l'impression qu'ils croient davantage en leur politique... mais à trop voir Obama comme un messie, ils risquent d'être déçus; il ne pourra malheureusement pas faire de miracles ! (mais pas de dégats comme l'aurait fait Mac Cain)

tiusha a dit…

Il ne faut pas oublier qu'ils sortent de 8 ans de gouvernement Bush. Qui les a menés droit dans une situation désespérée en Irak et a laissé s'aggraver la crise sans rien voir venir, crise qui a des conséquences économiques et sociales déjà importantes. Qui ne croirait pas en une monde meilleur un soir de défaite électorale de cette bande-là?

cela dit, je pense foncièrement que les Américains croient beaucoup plus en la démocratie que nous... (et ça ne date pas d'aujourd'hui) Ce qui me frappe c'est qu'en France, on fait surtout confiance à l'Etat, et au côté immuable des institutions, beaucoup plus qu'à la démocratie qui institutionalise l'alternance du pouvoir, ou a un gouvernement issu des urnes. Cela a probablement aussi quelque chose à voir avec le rapport entre l'individuel et le collectif qui s'articule de manière radicalement différente.

après, je pense que les gens ne sont pas dupes. Mais je comprends qu'il aient envie d'y croire. Ne serait-ce parce qu'il y a une chose qui est acquise, c'est un président métis, ou noir, comme on voudra. ça fait un effet "plafond de verre qui saute" et ça invite à croire que d'autres choses impossibles sont possibles, non?

en tout cas moi je suis devenue un peu moins cynique!

La dignité des discours de victoire comme de défaite m'a totalement bluffée.