Dans le précédent billet il manquait le texte, donc voici...
Un lecteur me signale le récent billet d'André Gunthert sur Facebook, avec lequel je suis somme toute assez d'accord. Le billet porte plus précisément sur le reportage diffusé dans Envoyé Spécial le 4/12/08, encore visible ici.
Reportage tendance un peu trash, assez orienté conspiration et caricature, parlant surtout des mauvais côtés, en particulier du traitement des données liées à la vie privée. Je suis assez d'accord avec ce qu'en dit Gunthert. Je noterais le reportage: peut mieux faire...
Si les journalistes avaient essayé d'adopter une vision moins autocentrée, ils auraient pu parler de tous les gens qui suivi des trajectoires qui les ont mené de ville en ville et de pays en pays et qui peuplent facebook pour un raison très simple: ils y trouvent quelque chose d'inespéré, en un même "lieu" tous leurs contacts qui trop loin pour rester proches, bref la discussion type machine à café en début ou fin de journée avec des amis, collègues ou connaissances éparpillés aux 4 coins du monde, sur tout et rien (surtout rien, mais peu importe, ça fiat du bien de temps en temps).
Le reportage aurait aussi pu insister davantage sur la responsabilité de l'usager qui entre lui-même les détails qui le concerne... on y livre les informations qu'on veut rendre public, et ça s'arrête là. La vraie plaie, ce sont les applications farfelues et envahissantes qui engrangent les données.
Bon, j'avoue que quand j'ai appris qu' à l'origine Zuckerberg aurait crée l'application facebook en piratant les fichiers de l'université d'Harvard contenant les données personnelles, j'ai quand même un peu tiqué...
promis, la prochaine fois je vous parlerai d'autre chose ;-)
Un lecteur me signale le récent billet d'André Gunthert sur Facebook, avec lequel je suis somme toute assez d'accord. Le billet porte plus précisément sur le reportage diffusé dans Envoyé Spécial le 4/12/08, encore visible ici.
Reportage tendance un peu trash, assez orienté conspiration et caricature, parlant surtout des mauvais côtés, en particulier du traitement des données liées à la vie privée. Je suis assez d'accord avec ce qu'en dit Gunthert. Je noterais le reportage: peut mieux faire...
Si les journalistes avaient essayé d'adopter une vision moins autocentrée, ils auraient pu parler de tous les gens qui suivi des trajectoires qui les ont mené de ville en ville et de pays en pays et qui peuplent facebook pour un raison très simple: ils y trouvent quelque chose d'inespéré, en un même "lieu" tous leurs contacts qui trop loin pour rester proches, bref la discussion type machine à café en début ou fin de journée avec des amis, collègues ou connaissances éparpillés aux 4 coins du monde, sur tout et rien (surtout rien, mais peu importe, ça fiat du bien de temps en temps).
Le reportage aurait aussi pu insister davantage sur la responsabilité de l'usager qui entre lui-même les détails qui le concerne... on y livre les informations qu'on veut rendre public, et ça s'arrête là. La vraie plaie, ce sont les applications farfelues et envahissantes qui engrangent les données.
Bon, j'avoue que quand j'ai appris qu' à l'origine Zuckerberg aurait crée l'application facebook en piratant les fichiers de l'université d'Harvard contenant les données personnelles, j'ai quand même un peu tiqué...
promis, la prochaine fois je vous parlerai d'autre chose ;-)
7 commentaires:
Bien sur que l'on ne rentre que ce que l'on a envie de rentrer. Il me semble quand meme que c'est important, sans faire de parano, de souligner que, justement, ce que tu rentres est public et peut donc etre lu par a peu pres n'importe qui (chose a laquelle on ne pense pas toujours quand on se met a laisser des infos sur Internet).
Apres, la ou je suis d'accord avec la vidéo de ton post précédent, c'est que bon, les mecs qui ont été en classe avec toi deux ans il y a 10 ans et a qui tu n'avais pas grand chose a dire a l'époque, ben y a peu de chances que ça devinne tes meilleurs potes 20 ans apres. Et c'est a peine exagéré: je ne suis pas sur Facebook, mais j'ai été contacté il y a pas si longtemps par un gars qui était avec moi en 5eme et dont j'avais a peu pres oublié l'existence. Bon on a échangé deux trois mails et c'était pas désagréable voire meme rigolo de se donner des nouvelles de mecs qu'on avait pas croisé depuis super longtemps mais quand il m'a proposé d'aller boire un pot et tout, je me suis dit bon coco, on s'est pas vu depuis 15 ans, on était meme pas super potes les 2 ans qu'on s'est connus... what's the point? Si the point c'est se faire des nouveaux potes, désolé j'en ai assez et je trouve ça trop artificiel. Les vrais potes tu les gardes avec ou sans Facebook, et pour les autres ben tu te les fais au fur et a mesure et pas besoin de replonger dans ceux que t'avais au CE2. Et meme si parfois, ça me dirait bien de recontacter des tres vieux potes, je suis pas sur d'avoir besoin de me créer un compte facebook pour ça: les recherches google c'est assez efficace.
Bref, pour moi y a quand meme un coté "c'est chouette c'est la mode" dans Facebook: y a deux ans c'était MySpace, y a 5 ans c'était Copainsdavant. Dans deux ans ça sera un autre truc et une bonne majorité des suiveurs se désinscrira de Facebook (ou laissera mourir son profil) pour aller sur le nouveau site trop chouette pour connecter ta life dans le monde entier et avoir 14567 friends.
d'accord avec toi sur les vieux vrais-faux amis revenus d'on ne sait où. moi je suis jamais remontée avant la classe de seconde pour l'instant, si ça se trouve j'étais profondément asociale avant le lycée!
bien sûr y a un côté mode.
pour le côté prudence, pour quelqu'un qui a un peu de visibilité sur le net, il est de toute façon facile de savoir dans quelles communauté il / elle a baigné, quels collègues il a pu fréquenter etc. Si google le sait, on peut le dire à Facebook aussi ça va pas nous exposer plus... je pars du principe que ce n'est pas parce que certains en font un mauvais usage qu'il faut jeter le truc.
plutôt, oui, il faut expliquer aux gens ce que ça signifie de se ballader avec une pancarte qui raconte leur orientation sexuelle, leur statut matrimonial ou leurs opinions politiques, et j'en passe.
ce n'est pas vraiment ce que faisait le reportage, dommage.
je ne crois pas non plus que ça change fondamentalement les fréquentations dans la vraie vie (et heureusement).
j'avoue que j'aime bien le côté "même si on n'habite plus au même endroit et qu'on va pas s'appeler pendant des heures, je te mets un petit mot de temps en temps pour savoir où tu en es..." moins utiles pour les vrais potes que pour maintenir des relations plus superficielles, mais néamoins plaisantes.
et partager des liens, des vidéos etc sans spammer les emails pros.
je n'utilisais pas CdA ni MySpace, par contre.
Quand je parlais de googler, c'est que quand tu rentres le nom d'un gars, il y a des chances que tu tombes sur l'annuaire d'une boite ou ce genre de choses. Ca te permet de laisser un mail éventuellement pour reprendre le contact. Comme tu dis, sur Facebook, tu auras potentiellement qui le gars a tringlé, avec qui il passe ses soirées, pour qui il vote et j'en passe, ce qui n'est pas forcément nécessaire pour reprendre ledit contact.
Pour prendre mon exemple (c'est celui que je connais le mieux), ben j'ai un blog ou je raconte des choses parfois persos (c'est un peu le principe) mais en tant que "personnalité scientifique" (enfin je veux dire que si tu tapes mon vrai nom sur Google y a au moins 15 pages qui sortent wouhouh)j'évite d'y glisser des noms (le mien et ceux des autres). C'est un peu un secret de polichinelle pour qui a envie de se faire chier une heure a analyser les indices qu'il peut trouver sur mon blog et faire une recherche croisée, mais bon voila... je ne dis pas non plus qu'il faut jeter Facebook, mais un brin de "prudence" dans son usage ne nuit probablement pas.
Mon rejet vient aussi d'un coté "s'il ne reste qu'un je serai lui la" que j'ai de temps en temps (ça me l'a fait aussi pour Titanic, on a les combats qu'on peut).
je peux comprendre.
moi je suis arrivée sur FB d'abord par un réseau d'université, quand ça fonctionnait encore en version fermée. Du coup j'en fais plus ce genre d'usage.
je n'y raconte pas grand-chose de personnel sauf éventuellement en dialogue privé. ça me sert plutôt à savoir avec qui prendre un pot dans la ville X le WE Z, ou qui passe à Panam ce mois-ci...
Titanic, tu étais resté sur le bateau tu veux dire?!
Non, j'ai juste une certaine fierté a ne jamais l'avoir vu.
moi aussi j'aime bien la discussion type machine à café sur Facebook, pouvoir voir les photos des enfants et des vacances ça me fait rire. Et ce que j'y mets est public et je le sais bien.
Il y a juste qu'il y a quelques semaines j'ai été victime d'attaques extrêmement violentes sur Facebook même : j'étais comme cloué au pilori en place publique, et c'était quasi-incontrôlable - à moins d'engager une action en justice, ce que j'ai été à deux doigts de faire. Et c'est ce caractère incontrôlable qui, par-delà l'amusement que je trouve sur Facebook, qui me dérange un tout petit peu...
au lapingivré: j'imagine que ça doit refroidir en effet! désolée d'apprendre cela. mes contacts sont heureusement restés dans un usage civilisé jusque là...
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